Que ce soit en Europe, en Asie, en Océanie ou en Afrique… Avant l’arrivée des antibiotiques et des médicaments chimiques, l’on se soignait déjà avec des plantes. C’est pourquoi la phytothérapie et l’aromathérapie sont encore aujourd’hui très sollicitées. Le houx et le thym, voici deux plantes et mille et une vertus pour la santé.
Le houx
Même si les plantes sont des médicaments entièrement naturels, il est essentiel de bien connaître leurs propriétés et leurs caractéristiques. En effet, leur mauvais usage peut être tout simplement dangereux pour l’organisme. D’où l’importance de prendre toutes vos précautions. Mais heureusement que sur internet vous pouvez facilement trouver des détails sur les bonnes plantes. Ainsi, à l’instar du houx par exemple, qui est l’un des symboles forts de Noël, le saviez-vous que cet arbuste de la famille des aquifoliacées s’avère être aussi un excellent diurétique ?
Facilement reconnaissable grâce à ses feuilles ovales avec des bords dotés d’épines et ses baies rouges, cette plante est aussi préconisée en cas de douleurs liées au rhumatisme, de bronchite chronique, de crises hépatiques, coliques néphrétiques… Sinon, vous pouvez également le boire en tisane si vous souffrez de la grippe, ou si vous avez attrapé froid. Rien de surprenant du tout si dans l’Antiquité, les druides gaulois et les prêtres celtes ne juraient que par le houx.
Attention toutefois, car seules ses feuilles sont utilisées en phytothérapie. Pour cause, ses baies, même si ces dernières sont particulièrement appétissantes de par leur couleur rouge vif sont très toxiques. En dose massive, leur ingestion peut causer des diarrhées et des vomissements graves, particulièrement chez les enfants. Ne surtout pas laisser le houx à la portée des bouts de chou surtout que très appréciée comme décoration de Noël, cette plante est omniprésente dans nos intérieurs.
Le thym
Si jusqu’ici le thym sevrait seulement à aromatiser vos plats de viande, de poisson ou de poulet, sachez que cette herbe aromatique est aussi réputée pour ses vertus médicinales. La preuve, le thymus vulgaris, particulièrement, le serpolet, une de ses variétés, faisait partie des plantes basiques les plus utilisées par les médecins égyptiens, grecs, étrusques et romains. D’ailleurs, préférant les climats ensoleillés, les thyms ne poussaient essentiellement à cette époque que dans les régions méditerranéennes et c’est une plante tout à fait naturelle.
Exceptionnellement riche en tanin lui conférant d’ailleurs son odeur et sa saveur qui lui est si particulière, le thymus vulgaris est entre autres aussi constitué de terpènes et de deux phénols que sont le thymol et le carvacrol. Toutefois, ce sera principalement le thymol contenu dans l’essence de cette plante qui est surtout rencontrée en aromathérapie et en phytothérapie. Quant à ses bienfaits et ses vertus, en gargarisme cette herbe aromatique viendrait à bout des gingivites et des aphtes.
Autrement, toujours en usage externe, vous pouvez mélanger son huile essentielle avec de l’argile verte. Vous appliquerez par la suite le mélange obtenu en cataplasme sur des furoncles ou sur des plaies préalablement nettoyés. Le thym fait ici office d’antibiotique naturel. Vous êtes sujets à des douleurs musculaires ? Prenez un bain dans eau très chaude additionnée d’une décoction de thymus serpyllum.